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Le Maroc fait face à une crise de l’eau de plus en plus alarmante. Selon un rapport international récent, si rien ne change, le pays pourrait connaître une pénurie d’eau extrême d’ici 2050. Depuis 2018, la sécheresse s’est installée durablement, avec une année 2022 marquant un triste record en matière d’aridité.

Les réservoirs d’eau sont à des niveaux très bas : certains barrages sont presque à sec, les températures atteignent des sommets, et la pluie se fait rare, surtout dans les régions de l’Atlas. Résultat : des restrictions sont déjà en place dans plusieurs villes, allant de l’interdiction d’arroser les jardins à la fermeture des hammams plusieurs jours par semaine.

Face à cette urgence, le Maroc investit dans des solutions comme le dessalement de l’eau de mer et l’ensemencement des nuages, malgré les coûts élevés. Mais ces efforts ne suffisent pas à compenser les pertes dans l’agriculture, secteur clé qui emploie plus d’un tiers de la population et subit de plein fouet les conséquences de la sécheresse.

Le rapport appelle à une mobilisation collective : réduire la consommation, mieux gérer les ressources, impliquer les communautés, et renforcer la coopération régionale.

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