Fin juin et début juillet 2025, une vague de chaleur exceptionnelle a traversé tout le Maroc, provoquant des dégâts majeurs dans l’agriculture. Des températures supérieures à 40°C plusieurs jours d’affilée, y compris la nuit, ont entraîné une situation critique dans presque toutes les régions.

Les conséquences sont alarmantes : la production laitière a chuté de 30 % dans certaines fermes, les vaches étant stressées et moins nourries. Les cultures estivales, comme les melons et pastèques, ont été brûlées par la chaleur, causant des pertes de 30 à 40 % et une flambée des prix.

La campagne céréalière est également très faible cette année, avec un approvisionnement en paille devenu hors de prix. L’arboriculture souffre : des milliers d’hectares de vergers ont été arrachés, et les jeunes arbres ne résistent pas à la chaleur.

La pression sur les ressources en eau atteint un niveau critique. Les barrages sont presque à sec et les prélèvements dans les nappes phréatiques explosent. Le dessalement, souvent cité comme solution, reste trop coûteux pour la majorité des agriculteurs.

Même l’élevage avicole est touché, avec des mortalités enregistrées et des hausses de prix. Au-delà des pertes matérielles, c’est tout le monde rural qui est fragilisé. Et le plus inquiétant, c’est que l’été ne fait que commencer…