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Dans un contexte de stress hydrique grandissant, le Maroc accélère sa stratégie nationale d’interconnexion des bassins fluviaux. Un cap décisif est attendu fin 2026, avec la finalisation des études techniques de la deuxième phase du projet des “autoroutes de l’eau”, un projet phare présenté en 2009 devant S.M. le Roi Mohammed VI.

Après avoir relié les bassins de Sebou et Bouregreg en 2023 (permettant d’éviter une crise de l’eau à Rabat-Casablanca), le royaume vise désormais l’extension de cette liaison jusqu’au bassin de l’Oum Er-Rbia, avec un objectif de transfert de 800 millions de m³/an sur un tracé de plus de 200 km. Ce projet ambitieux, soutenu par un partenariat public-privé, répond à plusieurs enjeux :

  • Garantir un accès équitable à l’eau potable,

  • Améliorer l’irrigation dans les zones agricoles stratégiques (Doukkala, Béni Moussa),

  • Préserver les nappes phréatiques surexploitées.

En parallèle, une troisième phase est prévue pour connecter les bassins du nord (Loukkos, Oued Laou) au bassin de Sebou, afin de renforcer l’alimentation en eau potable dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma.

Ce vaste chantier reflète une volonté claire : sécuriser l’avenir hydrique du pays face aux défis du climat et de la croissance démographique.

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